Nous avons eu la chance de jeter un regard plus approfondi sur le nouveau MMORPG de Nexon America, Riders of Icarus, dans un press tour privé pour voir quelques-unes des caractéristiques les plus cool dans ce titre fantasy qui sera bientôt publié. Déjà disponible pour le marché asiatique, Nexon se prépare pour le lancement en Amérique du Nord et nous avons pu avoir notre propre visite guidée pour nous conduire à travers ce monde d'epic-fantasy.
Récemment, nous avons eu déjà l'occasion de jouer pendant le weekend de bêta fermée, donc nous avions déjà une petite idée de la façon dont le jeu fonctionne. La première partie de notre tour a consisté à voir plus en détails les mécanismes pour apprivoiser les créatures du jeu. Dans les bois, nous avons rencontré des ours ; en passant la souris au dessus d'eux une infobulle nous a indiqué leur niveau, si oui ou non ils étaient apprivoisables, et combien de "points de dressage" il en coûterait pour essayer de les apprivoiser. Les points de dressage augmentent à mesure que les joueurs montent de niveau (ce qui empêche efficacement les joueurs de bas niveau d'apprivoiser des créatures de haut niveau), et sont dépensés avec chaque tentative d'apprivoisement, mais peuvent être reconstitués avec une potion.
Le processus d'apprivoisement est relativement simple, vous utilisez le bouton Apprivoiser pour vous mettre dans votre position de dressage puis approchez votre cible et utilisez le bouton Saut pour sauter sur le dos de la bête. De là, une sorte de mini-jeu apparaît avec quatre images qui s'illuminent dans un ordre aléatoire et il faut appuyer rapidement sur le bon bouton pour essayer de dompter la créature. L'ordre dans lequel les images s'illuminent est aléatoire, et donc parfois vous aller simplement échouer et être expulsé du dos de la monture, mais si vous réussissez, vous domptez la créature et l'obtenez instantanément comme une monture (à condition d'avoir suffisamment de place car les joueurs ne peuvent apprivoiser et posséder qu'un certain nombre de montures).
Nous avons également été conduits à un autre ours, cette fois un ours d'élite qui errait tout seul et a été un peu plus difficile à apprivoiser ; il y avait une condition spéciale : nous devions essayer de le monter en sautant d'un rebord et atterrir sur son dos! Cela nous a coûté quelques tentatives, mais nous avons été les premiers à réussir et avons obtenu la monture. Avec les bases du dressage maîtrisées, nous sommes retournés au camp pour voir ce que nos créatures pouvaient faire.
Pour commencer, elles sont, évidemment, des montures et vous pouvez les chevaucher pour voyager plus vite, vous pouvez vous battre sur leur dos avec des armes, ainsi qu'utiliser leurs propres compétences uniques qu'elles déverrouillent en montant de niveau (ce qui se fait en invoquant simplement la créature). Elles peuvent être transformées en un familier convocable en utilisant un parchemin (mais elles ne peuvent pas être reconverties en une monture). Ces créatures peuvent même être équipées d'objets et d'armures pour les rendre plus forts, ou leur aspect animal peut être transformé en un buff à appliquer aux armes et armures en utilisant un parchemin. On nous a expliqué que cela donne aux joueurs une raison de vouloir apprivoiser plusieurs versions de la même créature, en particulier les plus rares et les monstres d'élite qui sont les meilleurs compagnons de combat et offrent les bonus d'équipement les plus puissants.
Ensuite, nous sommes passés au combat, en pénétrant dans une instance de groupe de niveau 20, Carleon Estate, un manoir fantôme rempli de tous les types d'ennemis et le boss final le Vampire Carleon. Ce boss avait quelques différents mécanismes de combats de boss, y compris diverses attaques de zone, la capacité de flotter dans l'air pendant le combat, et celle de se métamorphoser en sa forme la plus puissante au fil de la bataille. Le combat et le donjon étaient assez similaires à ceux de la plupart des autres MMORPGs, mais ils étaient bien fait.
La zone suivante était beaucoup plus intéressante ; passant à un personnage de niveau 25, nous nous sommes retrouvé au sommet d'une tour baptisée Fort Baelias entourée par des dizaines d'îles flottant dans l'air. Pour arriver à ces îles, il nous faudrait voler, heureusement nous avions une poignée de montures volantes dans notre inventaire, dont un énorme dragon bleu que nous avons rapidement sellé ! En utilisant la barre d'espace, nous avons pu décoller et commencer à planer, nous diriger avec les touches WASD, et viser à l'aide de la réticule de la souris pour nous déplacer. Ici, on nous a montré le combat aérien, combattant d'autres dragons dans le ciel en lançant des attaques puis en volant hors de la mêlée. Le combat est amusant et se joue comme un combat normal mais avec un peu de verticalité.
Ce qui était un peu plus difficile était l'apprivoisement en vol, nous devions tenter de planer au-dessus de l'un des dragons, puis sauter et essayer d'atterrir sur le dos de notre cible ou, à défaut, faire une longue chute dans l'océan (qui, heureusement, ne nous a pas tuée). Nous avons pris le coup assez rapidement, contrairement à certains de nos compagnons, et avons réussi à attraper quelques dragons Hurleurs.
La dernière partie du tour, nous a emmenée très haut dans le ciel à Attaius Peak, un immense lac niché sur une montagne et l'endroit où se trouve le premier raid à 10 joueurs du jeu. En tant que groupe de cinq, nous ne nous attendions pas à avoir beaucoup de succès, mais ce fut sans aucun doute une expérience qui a valu la peine. Une fois dans la zone, nous avons dû détruire trois piliers de pierre pour invoquer Attaius. Attaius était un géant impressionnant. Nous pouvions cibler Attaius, tout comme chacun de ses bras qui lançaient des attaques séparées ; notre groupe s'est focalisé sur le bras qui lançait des éclairs et qui nous frappait et nous projetait dans l'eau. Le fait que nous n'avions eu aucune chance contre ce boss de raid est très rapidement devenu une réalité ; et même après de nombreux coups nous ne l'avions même pas égratigné... mais c'était très amusant de le voir en action!
Globalement, le jeu n'est pas mal du tout, très classique sous de nombreux aspects, dans un style MMORPG parc thématique complété par des graphismes époustouflants. L'aspect d'apprivoisement est profondément enraciné dans l'ensemble du jeu et a été bien mis en œuvre pour l'exploration, le combat et même l'artisanat, même si les points de dressage nous ont laissé quelques inquiétudes sur la façon dont l'éditeur va les monétiser (ils travaillent toujours dessus). Le fait est que vos points de dressage, sans aucune potion, sont limités et plus la créature est rare, plus ils faut de points pour l'apprivoiser. Si les potions deviennent un objet premium alors les créatures de haut niveau seront réservées aux joueurs qui paient... mais nous verrons. Ce problème potentiel mis à part, le jeu est par ailleurs un titre assez amusant et sur lequel on peut garder un œil.
Présentation exclusive de Riders of Icarus
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Note totale
Superbes graphismes, beaucoup d'options de personnalisation, miliers de créatures à apprivoiser, combat monté et en vol
Possibles options payantes pour apprivoiser les créatures de haut niveau