Premières impressions de Throne: Kingdom at War
Cette semaine, nous avons joué à Throne: Kingdom at War, un nouveau titre gratuit pour les navigateurs web du développeur Plarium dans lequel les joueurs incarnent un seigneur féodal en charge de gérer ses terres et son château. Se déroulant au Moyen Age, Throne: Kingdom at War invite les joueurs à gérer leur ville, former une armée et affronter d'autres joueurs pour construire le royaume le plus puissant. C’est un jeu récent, mais qui paraîtra familier à tous ceux qui ont déjà joué à un jeu de Plarium, étant donné que c’est un Studio avec un cachet et une signature très personnelle pour la création de nouveaux produits de divertissement.
La première chose remarquable en commençant à jouer sont les graphismes. Throne: Kingdom at War offre un style visuel unique. L'équipe de développement a fait un travail incroyable pour donner vie à la ville ; vous pouvez voir l'eau qui coule, les soldats marchant le long des murs ou la formation des novices dans les casernes. En règle générale, les animations et les graphismes sont superbes. Ils sont dans le lignage de Nords: Heroes of the North et Vikings: War of Clans Cependant, cela peut être dû à l'optimisation pour les appareils mobiles, lorsque vous effectuez un zoom avec la caméra, le niveau de détail perd en qualité, l'image devient « pixelisée » et floue. En revanche, la carte du monde est très bien faite, et peut-être la meilleure que nous ayons vue lorsqu'on la compare avec les cartes d'autres titres de Plarium.
La structure du jeu est très similaire à d'autres jeux de Plarium, mais au lieu de se concentrer sur ce point, nous allons parler des éléments qui le rendent différent.
Commençons par dire que c’est un titre qu'on aime ou qu'on déteste. Comme nous l'avons dit, il se déroule au Moyen Age, et il contient des caractéristiques que l'on trouve dans de nombreux titres du genre. Après un bref tutoriel dans lequel un PNJ nous guide à travers différentes missions où l'on apprend les aspects basiques, le joueur se retrouve tout seul et sans aide. Mais ce n'est pas un jeu avec des mécanismes complexes. En fait, les missions initiales qui servent de tutoriel ne montrent que des choses que tous les joueurs assidus du genre connaissent déjà. Les tâches sont divisées en trois branches (construction, armée et études) et suivent un modèle simple de progression. On commence par la construction de bâtiments simples pour extraire des ressources, puis on peut construire les autres lorsqu'on dispose des ressources nécessaires. Une fois terminés, les bâtiments doivent être améliorés afin de les rendre plus efficaces. De même, on commence par la formation de quelques soldats pour former ensuite un plus grand nombre d'unités. Rien de vraiment innovant.
Le pire dans les premières heures du jeu est que les temps d'attente de construction sont de cinq minutes, et quand il reste moins de cinq minutes pour terminer le processus on peut l'accélérer gratuitement (la norme étant de devoir acheter des articles ou de payer). Du coup, tous les bâtiments sont construits très rapidement et le jeu devient une séquence de tâches répétitives en cliquant ici et là pour activer et accélérer les processus. .
Mais les temps de construction ne sont pas ce qui prend le plus de temps. Les « études » des différentes technologies qui peuvent être apprises, nécessitent d'abord une quinzaine de minutes. Combinez cela avec ce qui précède, et vous vous retrouvez sans grand-chose à faire en attendant d'accéder à de nouvelles unités et éléments. Les technologies sont divisées en cinq branches. Mais ce qui semble au premier abord une grande variété pour la personnalisation de la cité, se réduit à une progression linéaire, étant donné que les technologies avancées requièrent de disposer des technologies inférieures pour être acquises.
Sans aucun doute, l'aspect le plus négatif du jeu est qu'il y a certains éléments « bloqués » par des caractéristiques spécifiques. Par exemple, pour attaquer un camp des fugitifs (JCE), il est nécessaire de posséder une technologie particulière et de faire partie d'un ordre (clan). Et vous avez deux options, créez votre propre ordre, ce qui coûte mille pièces d'or (monnaie premium), ou en rejoindre une. On peut rejoindre des ordres ouverts sans demander ou être accepté, mais le problème est le fait que le jeu vous oblige à rejoindre un groupe pour compléter des choses basiques comme attaquer un campement ennemi. On comprend bien, et c'est évident, que se joindre à un ordre et faire partie d'un clan est bénéfique, mais obliger les joueurs à se joindre à d'autres joueurs pour accomplir des missions simples est tout simplement ridicule.
Dans tous les cas, d'une manière générale, Throne: Kingdom at War est directement en compétition avec les meilleurs titres du genre. Même avec ses petits soucis de graphismes au moment de zoomer, il est encore des années-lumière au-dessus de ses concurrents à cet égard. Le plus décevant est que même avec toute son expérience, Plarium n'a pas présenté un système de combat un peu plus avancé que la séquence classique «sélectionnez vos unités, envoyez-les à combattre et attendez le rapport de bataille. »
Premières impressions de Throne: Kingdom at War
8.5
Note totale
Gameplay:
8/10
Graphismes:
9/10
Performances:
9/10
Superbes graphismes, nombreuses options de jeu, collaboration entre joueurs
Progression linéaire, combat simple, quelque peu restrictif