Cette semaine nous sommes aventurés dans le jeu de tank de Wargaming, World of Tanks. Pour ceux qui ne le connaissent pas (ce qui serait étonnant), c’est un MMO gratuit situé pendant la deuxième guerre mondiale avec déjà quelques années à son actif. Ayant beaucoup entendu parler du jeu et après avoir lu son nom dans plus d’un magazine, ce n'est que maintenant que nousa vons eu l’occasion de l’essayer pour la première fois.
Commençons par dire que le client du jeu occupe pas mal d'espace sur le disque dur, de sorte que ceux qui ont une connexion lente pourrait devoirattendre un certain temps avant d'être en mesure d'accéder au jeu. Cependant, une fois avoir téléchargé une partie suffisante du client pour pouvoir piloter un tank de rang inférieur, on peut déjà commencer à jouer. Comme nous avions un compte absolument vierge, nous nous sommes lancés dans l’aventure dès que nous avons pu. Mais ici il est nécessaire de mentionner que le téléchargement se met en pause quand on accède au jeu, ce qui a pour conséquence que certains modes sont inaccessibles (comme par exemple le mode d'entrainement avec des bots) jusqu'à ce que le client soit téléchargé complètement.
La première chose que l'on trouve est un tutoriel qui nous montre les mécanismes les plus basiques. Le tank se contrôle avec les touches W A S et D pour le déplaceent et la souris pour viser et tirer. Lorsque vous déplacez le curseur, le canon du tank se déplace lentement en direction de la cible. En principe, c'est très simple. Une fois terminé et avec la certitude d’être les maîtres du champ de bataille, nous sommes allés directement jouer contre d’autres joueurs.
Dans le « garage », où sont stockés tous les tanks que l'on possède, nous avions à notre disposition neuf chars de rang 1 au choix, appartenant à différentes Nations, qui ont leurs propres arbres technologiques dans lesquels progresser et ainsi débloquer de nouveaux tanks. A l'intérieur du garage beaucoup d'informations sont affichées : l'équipage, les arbres de progression, l'armurerie et d'autres options pour la personnalisation des véhicules (même s'il est vrai que nous ne disposions pas encore de l'argent nécessaire pour acheter quoi que ce soit). Ce n'est pas vraiment un aspect très préocuppant étant donné qu'il faut un certain temps pour déverrouiller ce dont on a besoin et avoir accès à des mises à niveau. Après avoir jeté un coup d'oeil sur les chars disponibles, nous avons opté pour un grand classique britannique, le Vickers Mk. Et nous nous sommes préparés pour un team deatchmatch (quinze contre quinze).
Dés le début, la première chose qui nous a surpris est que le jeu avait plus de six ans. Ses graphismes (peut-être est-t-il important de dire que nous avons téléchargé le client HD) sont de grande qualité. Les textures parfaitement définies, les véhicules détaillés et les paysages incroyables. Le simple fait de contempler la ville en ruines qui serait la scène de la bataille était déjà passionnant.
L'objectif, comme dans tous les modes normaux, était de capturer la base ennemie tout en défendant la sienne ou de détruire tous les membres de l'équipe adverse. Notre équipe s'est séparée et nous avons pénétré dans les rues de la ville. Et nous avons immédiatement entendus des coups de feu et des explosions, mais quand nous avons voulu nous déplacer pour soutenir nos compagnons, nous nous sommes retrouvé face à un ennemi. Heureusement, le tank que nous avions choisi disposait d'une grande défense frontale, ce qui fait que nous avons pu résister à l'impact et nous replier pour nous mettre à couvert. Cependant, cela n'a pas servi à grand chose. Il fut vite évident que beaucoup de joueurs connaissaient la carte à la perfection et nous avons fini avec le sentiment que tous étaient bien meilleurs que nous. On pourrait dire que nous avons passé plus de temps en mode spectateur que sur le champ de bataille. Mais on suppose que cela fait partie du processus d’apprentissage. Dans tous les cas, si vous voulez abandonner une partie, vous pouvez le faire et revenir au garage, mais vous ne pouvez pas utiliser le tank choisi jusqu'à ce que la partie se termine.
La conclusion que nous avons tirée du premier match, c’est que, bien que les mécanismes de base soient simples, il y a beaucoup de détails importants qui exigent du temps et de la perséverence. Connaître la carte, les différentes positions, les capacités du tank, la capacité d’attaquer l’ennemi, quand attaquer, où se cacher... toutes choses qui n'acquièrent pas avec quelques heures de jeu. Un bon indicateur que World of Tanks est un jeu qui exige des compétences et des connaissances malgré des mécanismes de contrôle simples.
Ce que nous avons moins aimé dans le jeu, probablement à cause de la frustration que cela implique, est le système de localisation des ennemis. Quand un joueur a dans sa ligne de mire un ennemi, cela apparaît sur la mini-carte (ce qui n’est pas une mauvaise chose), mais vous pouvez aussi voir à travers les bâtiments avec une marque spéciale. Cela signifie que beaucoup de joueurs peuvent se voir et s'éviter avec seulement une structure entre eux, mais on ne peut assurer comment fonctionne exactement le système. Nous préférerions toutefois, quelque chose de plus simple, avec des marques uniquement sur la carte.
Un autre élément que nous avons pu apprécier, même si cela est probablement dû au niveau et au rang des tanks, est qu’aucune des parties que nous avons jouées n'a été gagnée par capture sinon que par extermination de l'une des deux équipes.
En conclusion, World of Tanks est un jeu très amusant où la stratégie prime. Sans aucun doute, il gagne à être joué avec des amis et de manière coordonnée, mais jouer seul permet aussi de passer un bon moment. Il a beaucoup de cartes différentes, et celles-ci sont énormes. Et à mesure que l'on monte de niveau et de rangs de tanks, on obtient accès à de nouvelles cartes. En ce sens, le système de progression est excellent.
Premières impressions de World of Tanks
9
Note totale
Gameplay:
8/10
Graphismes:
9/10
Performances:
10/10
Très nombreux tanks à débloquer et modifier, graphismes époustouflants
Système de localisation à travers les bâtiments, objectifs secondaires inutiles